Comment choisir la résistance de la cigarette électronique

Comment choisir la résistance de la cigarette électronique

Publié le: 05/03/2024

TOUT CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR SUR LES RÉSISTANCES POUR UNE EXPÉRIENCE DE VAPOTAGE OPTIMALE

 

Vous êtes passionné par le monde de la cigarette électronique et vous vous demandez souvent quelle est la meilleure résistance pour votre expérience de vapotage idéale ?

Vous n’êtes pas seul. Naviguer dans l’océan des options de résistance peut sembler compliqué, mais il existe quelques clés fondamentales pour comprendre cet univers.

Dans cet article, nous vous guiderons à travers les concepts essentiels de la loi d’Ohm et la manière dont elle affecte la résistance de vos e-cigarettes, puis nous vous montrerons quels sont les autres facteurs qui déterminent la performance des résistances et, par conséquent, guident votre choix de celui qui vous convient le mieux. De la physique à la pratique, vous découvrirez comment choisir la résistance parfaite pour votre vapotage.

Comprendre la loi d’Ohm, qui régit le fonctionnement des résistances pour cigarettes électroniques

La première étape pour choisir la résistance idéale de votre cigarette électronique est de comprendre ce qui se cache derrière le concept d’Ohm.

Pour l’expliquer, il faut faire un peu de physique : en termes simples, il s’agit de l’unité de mesure de la résistance. Plus la résistance d’un objet (dans ce cas, la bobine contenue dans la résistance de l’e-cigarette) est grande, moins le courant le traverse lorsque l’e-cigarette est activée.

Il s’agit d’un phénomène décrit en termes mathématiques par la loi d’Ohm :

I = V / R

Où ‘I’ représente l’intensité du courant (mesurée en ampères), ‘V’ la tension (mesurée en volts) et ‘R’ la résistance (mesurée, précisément, en ohms).

Pour donner un exemple concret, supposons que des voitures circulent sur une route. Le nombre de voitures représente l’intensité du courant, tandis que la largeur de la route représente inversement la résistance. En d’autres termes, plus le nombre d’ohms est élevé, plus la route est étroite et inversement.

Lorsque la résistance est très élevée, les voitures qui circulent se retrouveront à traverser une route plutôt étroite et devront passer l’une derrière l’autre. À l’inverse, avec un nombre d’ohms faible, les véhicules disposeront d’un grand nombre de voies et pourront rouler beaucoup plus vite.

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L'impact des ohms sur l'expérience du vapotage

L’impact des ohms sur l’expérience du vapotage

Voyons comment les ohms d’une résistance affectent le vapotage dans la pratique.

Pour faire simple, lorsque la résistance est faible, la chaleur produite est plus importante, ce qui affecte la production de vapeur, la température, le «throat hit» (sensation en gorge) et la saveur. L’inverse est vrai lorsque l’on vapote avec une bobine qui a un niveau de résistance élevé.

Au niveau de l’expérience, les ohms les plus faibles (surtout dans la plage sub-ohm, c’est-à-dire en dessous de 1 ohm) :

👉🏻 produisent une vapeur plus chaude et en plus grande quantité  ;

👉🏻 déchargent le batterie plus rapidement  ;

👉🏻 font que l’e-liquide est consommé un peu plus rapidement, ce qui augmente la probabilité d’un blocage si vous vapotez de manière compulsive.

D’autre part, des ohms les plus élevés :

👉🏻 produisent une vapeur plus froide  ;

👉🏻 produisent moins de vapeur  ;

👉🏻 produisent une vape plus douce avec moins de sensation en gorge  ;

👉🏻 permettent à le batterie de durer plus longtemps entre les charges  ;

👉🏻 utilisent moins de liquide pour cigarettes électroniques

Ohm et vapotage en DTL/MTL

Sur la base des caractéristiques mentionnées ci-dessus, nous pouvons affirmer que les résistances sub-ohm sont plus adaptées au vapotage DTL (direct-to-lung).

Bien que cela signifie que la batterie consomme plus d’énergie, cela apporte également de nombreux avantages.

💡 Grande production de vapeur.

💡 Grand flux d’air.

💡 Vapeur dense, également due au fait que les dispositifs DTL utilisent des liquides avec une concentration plus élevée de glycérine végétale.

Les bobines avec une valeur d’ohm élevée, en revanche, sont plus adaptées au vapotage MTL (mouth-to-lung) : elles ont une puissance plus faible et sont plus recommandées pour ceux qui veulent éprouver une sensation très proche de celle de la cigarette.

Ces appareils produisent moins de vapeur que les DTL, mais offrent des avantages :

  • Vapeur plus fraîche, car moins de chaleur est produite en raison de l’intensité plus faible du courant ;
  • Saveur plus authentique ;
  • Plus grande discrétion ;
  • Consommation réduite de liquide de cigarette électronique.

Résistances à tête vs résistances à régénération

Les ohms ne sont pas le seul facteur de distinction entre les résistances de cigarettes électroniques. En effet, selon leur nature, elles peuvent également être subdivisées en :

  • Les résistances de tête ;
  • Les résistances régénérables.

Les premières sont achetées prêtes à l’emploi et insérées directement dans l’atomiseur, généralement avec un système de vis ou de pression. Elles sont les plus courantes et les plus recommandées pour les débutants ou pour ceux qui ne veulent pas perdre trop de temps derrière leur appareil.

Lors de l’achat de résistances de bobine, vous serez probablement confronté à trois choix : standard, mesh ou céramique.

Les premières sont constituées d’une mèche de coton à l’intérieur de laquelle est enroulé un fil métallique.

Les bobines mesh, en revanche, se caractérisent par une plaque avec une structure en treillis qui garantit :

  • Une augmentation plus rapide de la température ;
  • Plus de vapeur et une saveur intense ;
  • Souvent (mais pas toujours) une durée de vie légèrement plus courte.

Lorsque l’on parle de coils en céramique, il faut savoir qu’il existe deux styles principaux :

  • Un coil – généralement en kanthal – enfermée dans un bloc de céramique poreuse qui agit simultanément comme mèche et protection ;
  • Un coil enrobé de céramique mais qui utilise du coton comme mèche. Ce type présente quelques avantages : tout d’abord, il augmente la durée de vie de la résistance et la protège des brûlures dues au tirage à sec. Deuxièmement, il garantit une qualité aromatique supérieure. Il ne jouit actuellement pas de la même popularité que les mesh, c’est pourquoi il peut être difficile de trouver des pièces compatibles avec votre appareil

Résistances à tête vs résistances à régénération

L’influence du matériau du fil de résistance sur les performances des résistances régénératives

Passons maintenant aux résistances régénérables qui doivent être construites par le vapoteur à partir des “matières premières”, c’est-à-dire le coton et les fils résistifs, ou mesh.

Elles ont généralement l’avantage d’offrir un arôme plus intense et authentique que celles avec des têtes et sont également très économiques. Cependant, leur fabrication demande un certain effort, ce qui peut frustrer ceux qui se retrouvent soudain contraints de modifier la résistance de leur appareil sans avoir beaucoup de temps à consacrer à cette tâche.

Les fils résistifs pour les coils reconstructibles peuvent être fabriqués à partir de divers alliages métalliques, chacun ayant des caractéristiques très spécifiques. Le choix d’un matériau plutôt que d’un autre est influencé par divers aspects tels que le type de liquide pour cigarette électronique, le type d’appareil, le type de tir, etc.

Les alliages les plus répandus sont le Kanthal, l’acier et le Nichrome, un alliage composé de 80% de nickel et 20% de chrome. Les fils résistifs de ce type sont utilisés avec différentes puissances, surtout dans les dispositifs mécaniques, et conviennent à la fois à la bouche et au poumon.

Les fils en titane, en nickel et en Ni-Fe (nickel et fer), quant à eux, sont principalement utilisés pour la bouche et exclusivement dans les cigarettes électroniques dotées de la fonction de contrôle de la température.

Mais pourquoi le matériau métallique d’une résistance la rend-il mieux adaptée à une certaine puissance et à un certain type de cigarette électronique et de
vapotage ?

Parce que chaque alliage a une réactivité et une résistivité différentes. Tout comme un moteur diesel doit être alimenté en carburant diesel, chaque e-cig a besoin d’une résistance adaptée à ses caractéristiques techniques.

Mais le matériau n’est pas le seul facteur à prendre en compte ; il existe en effet d’autres caractéristiques des fils résistifs qui influencent l’expérience de vapotage.

Lire aussi : Comment porter votre cigarette électronique et votre liquide de vapotage en toute sécurité

Autres facteurs qui influent sur les performances des résistances régénérables

La résistivité d’un fil ne dépend pas exclusivement du matériau mais aussi de l’épaisseur et de la longueur. Plus le fil résistif est épais, plus il mettra de temps à chauffer en raison de la plus faible résistance. De plus, un fil long avec de nombreuses spires entre en contact avec une plus grande surface de coton, générant ainsi une plus grande quantité de vapeur.

Naturellement, pour qu’il chauffe en fonction du type de tirage souhaité et des caractéristiques des tabac, des liquides crémeux ou e-liquides fruités insérés dans le réservoir, il est essentiel de choisir le bon diamètre et d’assembler la résistance correctement. En général, pour choisir le fil le plus adapté à la cigarette électronique et au liquide utilisé, nous nous fions aux instructions du fabricant, puis explorons progressivement de nouvelles solutions.

Comment ? En augmentant ou en diminuant la section et le nombre de spires jusqu’à ce que la bonne structure soit trouvée.

Il est implicite que s’écarter des valeurs optimales ou utiliser des matériaux inadaptés risque non seulement d’entraîner des répercussions négatives sur le rendement aromatique, mais aussi de compromettre des composants tels que la batterie et l’atomiseur.

En conclusion

L’art du vapotage est une synergie parfaite entre la science et les préférences personnelles.

La loi d’Ohm fournit la base physique pour comprendre la résistance et son impact sur le fonctionnement des cigarettes électroniques, mais l’expérience de vapotage optimale dépend d’une compréhension approfondie et de l’expérimentation des divers composants impliqués. Cela inclut le choix du type de résistance, sa nature (tête ou régénérable), le matériau résistif et sa configuration.

Par conséquent, en tant que vapoteur, il est essentiel d’être informé et prudent lors de la sélection et de l’utilisation des résistances, car elles influent directement sur l’expérience de vapotage et la sécurité de l’appareil. Dans le monde des cigarettes électroniques, comme dans de nombreux autres domaines, le savoir est le pouvoir et la garantie d’une expérience inoubliable.

Points à retenir

  • Fondamentaux de la loi d’Ohm : La loi d’Ohm est décrite par la formule I = V / R, où ‘I’ représente l’intensité du courant, ‘V’ la tension et ‘R’ la résistance. Cette loi a des implications directes sur le fonctionnement des résistances dans les cigarettes électroniques : plus la résistance est élevée (mesurée en ohms), moins le courant circule à travers la bobine.
  • Influence des ohms sur l’expérience de vapotage : Les ohms déterminent des aspects tels que la température et la quantité de vapeur produite, l’effet sur la batterie et la consommation d’e-liquide. En résumé, une bobine de faible puissance produit plus de vapeur et vide la batterie plus rapidement, tandis qu’une bobine de forte puissance produit une vapeur plus froide et prolonge la durée de vie de la batterie.
  • Différence entre le vapotage DTL et MTL : La résistance et ses ohms peuvent influencer le type de vapotage. Les bobines sub-ohm sont adaptées au vapotage DTL (direct vers les poumons), offrant une grande production de vapeur et un débit d’air important. Les bobines à haute impédance conviennent davantage au vapotage MTL (bouche vers les poumons), produisant moins de vapeur mais offrant une expérience similaire à celle de la cigarette.
  • Variétés et matériaux des résistances : Les résistances pour les cigarettes électroniques varient en nature et en matériau. Il existe des résistances à tête (standard, mesh ou céramique) et des résistances régénérables. Le matériau, tel que le Kanthal ou le Nichrome, détermine la réactivité et la résistivité, influençant l’expérience de vapotage. La configuration de la résistance (épaisseur, longueur, nombre de spires) affecte également les performances.

Questions et réponses

Qu’est-ce que la loi d’Ohm et comment affecte-t-elle les cigarettes électroniques ?

La loi d’Ohm est un principe physique qui décrit la relation entre la tension, le courant et la résistance. Dans les cigarettes électroniques, la résistance est déterminée par la bobine dans la résistance elle-même. Plus la résistance est élevée (mesurée en ohms), moins de courant passera lorsque la cigarette électronique est activée.

Quel est l’effet des ohms sur l’expérience du vapotage ?

Les ohms affectent l’expérience de vapotage en régulant la quantité de chaleur générée par la bobine. Les bobines avec des ohms bas produisent une vapeur chaude et intense, tandis que celles avec des ohms élevés génèrent une vapeur plus froide. Les ohms bas peuvent épuiser la batterie plus rapidement et consommer plus rapidement le liquide, tandis que les ohms élevés offrent un vapotage plus doux et économisent le liquide.

Quelles sont les caractéristiques des résistances sub-ohm et des résistances à haute impédance ?

Les bobines sub-ohm sont idéales pour le vapotage direct vers les poumons (DTL), produisant de la chaleur, beaucoup de vapeur et un débit d’air abondant. Les bobines à haute impédance conviennent mieux au vapotage de la bouche vers les poumons (MTL), offrant une vapeur fraîche, plus de discrétion et une sensation similaire à celle de la fumée de cigarette.